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 Accidents domestiques

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choupette
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MessageSujet: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:19

Accidents domestiques :
la maison de tous les dangers

Les accidents domestiques sont responsables chaque année de près de 20 000 morts en France, un chiffre deux à trois fois plus important que celui des accidents de la route. Les enfants et les personnes âgées sont les plus touchés. Pourtant, les accidents de la vie courante ne sont pas une fatalité. Découvrez les mesures à prendre pour sécuriser votre maison et éviter les mauvaises surprises.

Les numéros d'urgence

Les numéros à garder à proximité de votre téléphone

Si un accident survenait, ne perdez pas de temps. Ayez toujours les numéros de téléphone des secours à portée de main. Dans la panique, vous pourriez oublier ceux que vous connaissez en temps normal par coeur.

Le 15 : numéro du SAMU, qui a en charge l'ensemble des problèmes médicaux d'urgence ;

Le 18 : numéro des pompiers, qui assurent les premiers secours (en cas d'incendie, d'accident la route...) ;

Le 112 : numéro d'urgence européen, qui peut être composé à partir des téléphones fixes ou mobiles et qui permet d'obtenir le centre de secours le plus proche du lieu d’appel.

Les centres anti-poisons de votre région :

Angers : 02 41 48 21 21
Bordeaux : 05 56 96 40 80
Grenoble : 04 76 76 56 46 (heures et jours ouvrables)
Lille : 0 825 812 822
Lyon : 04 72 11 69 11
Marseille : 04 91 75 25 25
Nancy : 03 83 32 36 36
Orléans : 02 41 48 21 21
Paris : 01 40 05 48 48
Rennes : 02 99 59 22 22
Rouen : 02 35 88 44 00 (heures et jours ouvrables)
Reims : 03 26 06 07 08 (heures et jours ouvrables)
Strasbourg : 03 88 37 37 37
Toulouse : 05 61 77 74 47

A chaque âge, ses précautions !

Si les plus jeunes sont les premières victimes des accidents domestiques, les personnes âgées ne sont pas à l’abri d’une mauvaise chute… Comment savoir si votre enfant est en sécurité dans votre maison ou encore aménager son appartement quand sa vue baisse ?

Les accidents domestiques responsables de 20 000 décès par an

Chaque année en France, près de 20 000 personnes décèdent dans un accident domestique, c'est trois fois plus que sur la route. Des chiffres d'autant plus terrifiants que ces morts sont le plus souvent évitables. Retour sur la première enquête d'envergure consacrée à ce problème.

Malgré une baisse d'environ 4 000 décès en quinze ans, les accidents de la vie courante restent un véritable problème de santé publique. Et si l'on peut se féliciter de ces progrès, il faut garder à l'esprit qu'avec le vieillissement de la population, les accidents domestiques sont amenés à se multiplier. L'enquête publiée par l'Institut de veille sanitaire (InVS) met en lumière une situation que l'on peut qualifier de dramatique.

Mauvais élève de l'Union européenne, la France compte près de 20 000 morts chaque année dans des accidents de la vie courante, et il est difficile d'évaluer le nombre total d'accidents, les plus légers n'ayant pas fait l'objet d'une prise en charge médicale. Certains pourtant laissent des séquelles invalidantes et handicapent des enfants pour le restant de leurs jours. C'est pourquoi, il semble plus que jamais indispensable de multiplier les campagnes d'information et de renforcer les réglementations.

Enfants et grands-parents premières victimes

Les plus jeunes sont aussi les plus exposés. Plus de la moitié des accidents de la vie courante concerne des enfants de 0 à 16 ans. Et malgré les progrès accomplis depuis les années 80, c'est pour eux une des principales causes de décès prématurés. Produits ménagers ou médicaments accessibles, chaise haute non sanglée, table à langer instable. en quelques minutes, la vie peut tourner au drame. Il faut savoir que chez les tout-petits, c'est à l'intérieur de la maison que se situe le danger (plus de 80 % des accidents). Veillez à sécuriser particulièrement sa chambre, son univers, mais évitez aussi de laisser sans surveillance dans la cuisine ou encore dans la salle de bains. En grandissant, le champ d'exploration se fait plus large : jardin, terrain de jeux. Les risques se déplacent de l'intérieur vers l'extérieur de la maison. Attention aux casse-cou, les garçons finissent plus souvent à l'hôpital que leur petite soeur.

Si la fréquence des accidents décroît avec l'âge jusqu'à 70 ans, elle augmente à nouveau chez les seniors. Et là ce ne sont plus les garçons les premières victimes, mais les femmes (plus de 70 % des accidents). Un phénomène qui s'explique probablement par leur sur-représentation chez les personnes âgées. Les chutes à l'intérieur de la maison sont de très loin la première cause d'accident (82 %) et les fractures représentent 36 % des lésions chez les personnes de plus de 65 ans. La baisse de la vue, la perte d'équilibre, les malaises, les problèmes cardiaques. et l'ostéoporose sont autant de causes possibles de ces chutes. Mais il est possible d'en limiter le nombre, il suffit souvent de se poser les bonnes questions : quels sont les revêtements de sol ? Existe-t-il suffisamment de points d'appui ? L'éclairage est-il suffisant ? Certaines affaires sont-elles rangées en hauteur ? . Il est important de rappeler que les fractures du col du fémur par exemple ont des conséquences désastreuses : 20 à 30 % des victimes meurent dans l'année qui suit l'accident ; 50 % des blessés connaissent une perte d'autonomie et sont contraints d'abandonner leur domicile. Autant de raisons qui devrait inciter à la prudence !

Attention, jeux dangereux !

Si pour les enfants de moins de dix ans, qu'ils soient garçons ou filles, l'accident se produit en général dans la maison. De 10 à 25 ans, les aires de sports et de loisirs vont devenir le principal lieu à risque des deux sexes. Pour les hommes, ce phénomène se poursuit jusqu'à 35 ans. Ces messieurs sont-ils plus sportifs ou plus violents ? En tous cas, la répartition des lésions (contusion, plaie ouverte, fracture, entorse) est la même pour les deux sexes. Alors soyez vigilant lors de prochaine partie de foot ou ballade en roller et rappelez-vous que dans plus de la moitié des cas (53 %), les accidents de la vie courante se produiront lors d'activités de jeux ou de loisirs, voire de sport dans 21 % des cas.

A activités différentes, bobos différents ! Les accidents de bricolage ou de ménage provoquent dans presque la moitié des cas des plaies ouvertes, alors que le sport ou l'école engendre plus souvent des contusions ou des entorses. Si 44 % des accidents de la vie courante sont bénins, 45 % nécessitent un traitement et un suivi ultérieur, et 11 % une hospitalisation. Des chiffres qui donnent à réfléchir !

Réagissant à ces données alarmantes publiées par l'Institut de veille sanitaire, la Commission de la sécurité des consommateurs, organisme indépendant composé de magistrats, de représentants des collèges professionnels et de consommateurs, met à disposition du public un recueil de fiches pratiques, qui peut être commandé par téléphone (01 43 19 56 50 ou 56 68) ou téléchargé sur internet. On y retrouve de nombreux conseils pour utiliser sans danger friteuses, fours à micro-ondes, chaises hautes. ou encore des recommandations pour limiter les risques lorsque vous jardinez ou installez des jeux d'enfants dans votre jardin.

Si un de vos proches ou si vous-même êtes victimes d'un accident, ayez toujours en tête les numéros des urgences : 15 ou 18, ou encore 112 à partir d'un portable. Vigilance et prudence s'impose !

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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:21

Maltraitance des nourrissons : il est temps d'agir !

Les nourrissons maltraités sont beaucoup plus nombreux qu'on le pense et plus de 10 % des enfants décédés accueillis dans les hôpitaux pourraient être victimes de violences. Des chiffres qui font froid dans le dos. Décryptage d'un phénomène ignoré.

Les mauvais traitements aux enfants sont de mieux en mieux connus grâce à l'effort conjoint de différents instituts. Mais les conséquences de ces maltraitances sont étrangement peu étudiées. Face à ce constat la Direction générale de l'Action sociale a demandé une étude sur les conséquences graves de la maltraitance sur les enfants de moins de 1 an.

Non-assistance à personne en danger

Si la mortalité des enfants de moins d'un an est en baisse depuis plusieurs années (de 8 010 cas en 1980 à 3 216 en 1999), certains phénomènes troublants ont alerté l'équipe du Dr Anne Tursz, pédiatre chargé de l'enquête : le pourcentage non négligeable de morts "de causes inconnues ou non déclarées" (165 cas en 1999), le taux très élevé de décès dits accidentels par rapport à nos voisins européens, les chiffres faibles et peu réalistes d'homicides, etc.

Après avoir passé au crible les morts suspectes de nourrisson dans trois régions très contrastées (Bretagne, Ile-de-France et Pas-de-Calais), Dr Anne Tursz a présenté des résultats aux autorités sanitaires avant même la fin de l'enquête "pour des raisons éthiques, compte-tenu des questions majeures de santé publique que soulèvent ces résultats sur des morts, pour beaucoup d'entre elles évitables". Ne pas agir serait selon elle assimilable à un délit de "non-assistance à personne en danger".

11 % de morts violentes intentionnelles

Pour la première fois, les données du dossier médical, du Parquet de Paris et d'entretiens avec les professionnels ont été croisées. Ces résultats permettent ainsi d'apporter un nouvel éclairage sur la maltraitance des enfants et leurs conséquences. Les enquêtes hospitalières ont révélé que les diagnostics des pédiatres sont en grande majorité des morts subites inexpliquées du nourrisson (60 % des cas) et dans seulement 6 % des morts suspecte ou violente.

Pourtant en tenant compte des signes cliniques et radiologiques, 11 % des enfants décédés accueillis dans les services hospitaliers peuvent avoir été victimes de morts violentes intentionnelles. Dans la grande majorité, ces enfants ont moins de quatre mois (58 %) et sont plus volontiers des garçons.

Toujours grâce aux dossiers du Parquet, plusieurs cas de répétition de morts suspectes dans une même famille ont été repérés.

Enfin, aucun lien entre milieu social défavorisé et maltraitance n'a pu être établi. Informaticien, ouvrier, cadre, inactif… les enfants de tous les milieux sociaux semblent touchés.

Justice et médecine : une communication difficile

Cette enquête a permis de souligner la difficulté des liens entre médecine et justice. Outre le vocabulaire, les outils de recueil des données, ce sont les logiques de travail qui diffèrent : "la Justice raisonne en termes d'auteur et la Médecine en termes de victimes".

Ainsi, en cas de suspicion de mauvais traitement ou de négligence grave, une démarche judiciaire ou simplement administrative n'est pas toujours engagée. Elle ne l'est que dans 70 % des cas de lésions évocatrices de violence.

Enfin, les pédiatres qui ont engagé un signalement sont rarement informés des suites données. Ce manque de liaison est sans aucun doute un facteur de démotivation pour les professionnels de santé.

24 % des morts subites de nourrisson évitables

Par ailleurs, les morts subites du nouveau-né (MSN) qui représentent l'essentiel de ces morts inattendues chez des nourrissons a priori en bonne santé, ne sont pas toujours l'objet d'investigations suffisantes. Ainsi, l'autopsie n'est pas toujours demandée même face à des signes très évocateurs de violence (77 % seulement de ces cas sont suivis de cet examen). Pourtant, lorsque l'autopsie est réalisée, on voit le pourcentage de morts inexpliquées chuter au profit des morts suspectes ou violentes.

Bien que l'enquête ne soit pas terminée, les chercheurs prévoient déjà que le nombre de morts violentes intentionnelles recensés à la fin de leurs travaux sera supérieur aux statistiques officielles.

Les leçons de cette enquête

Pour prévenir les récidives de maltraitance dans une famille, les chercheurs proposent que des critères standardisés de suspicion de maltraitance soient définis pour aider les médecins à signaler à bon escient. Les procédures de collaboration avec la Justice ou les PMI doivent être améliorées. Enfin, peut-être les parents devraient-ils être éduqués à la parentalité, avant l'accouchement. Ils y apprendraient en particulier que les besoins et les capacités du bébé sont différents des adultes… Vaste programme pour l'Observatoire de l'Enfance Maltraitée que met en place le Ministère de la Famille.

Couchez vos enfants sur le dos !

Pour ce qui est des morts subites du nouveau-né proprement dites, le quart des nourrissons décédés est couché dans des conditions inappropriées (en position ventrale notamment), dans une atmosphère trop chaude… Plus étonnant encore, 8 % de ces enfants dits morts de MSN sont en fait décédés étouffés par leurs parents qui les ont pris dans leur lit, en raison d'une fièvre par exemple.

Manifestement, les conditions de couchage des bébés doivent être rappelées, et ce régulièrement.

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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:22

Accidents domestiques : la 1ère année, l’âge de l’éveil

Vous avez attendu pendant 9 mois avec impatience l’arrivée de bébé et le voilà bien présent. Au cours de sa première année, il va faire des progrès à une vitesse folle. Mais bien avant qu’il ne commence à marcher, la maison fourmille déjà de dangers. A ce stade de son développement, les parents doivent lui offrir un petit nid douillet et sûr.

De retour de la maternité, vous voilà rassurés. Toute la petite famille est réunie à la maison. Mais sous ses airs trompeurs, votre domicile regorge de dangers.

Home, sweet home !

D’après une étude de la CNAMTS, 80,5 % des accidents chez les enfants de moins d’un an se produisent à leur domicile. Durant les premiers mois de sa vie, bébé passe en moyenne 19 heures chaque jour à dormir. Les risques d’accidents se concentrent donc dans sa chambre. Les parents doivent s’assurer que son environnement est sûr.

En premier lieu, la température dans sa chambre. Elle doit idéalement être de 19°C, hiver comme été pour minimiser une éventuelle déshydratation.

Pour les rideaux, préférez les tringles plutôt que ceux à glissière chemin de fer dotés d’un cordon. Il peut être tentant pour un enfant de jouer avec. Il risque non seulement de se l’enrouler autour du cou mais aussi de tirer dessus et de faire tomber une installation mal fixée.

Un lit douillet et presque monacal !

Vient ensuite le choix du lit. Les berceaux de nos grands-mères qui ont accueilli plusieurs générations de bébés, sont tout à fait charmants, mais ont-ils bien vieilli ? Il ne faudrait pas que le lit bascule, si le petit frère ou la petite soeur s’accroche au bord pour admirer le petit dernier. Les normes européennes prévoient un écartement des barreaux, compris entre 45 et 65 millimètres pour éviter que bébé ne se coince la tête.

Dans son lit, la suffocation est le principal danger à écarter. Par conséquent, ne laissez pas sa chaîne de baptême autour du cou. Aux couvertures, préférez les nids d’ange ou les sur-pyjamas et garder les peluches pour plus tard.

Un mobile sera plus adapté à son âge, et les formes et les couleurs susciteront toute son attention. Pas d’animaux dans sa chambre. Le chat qui vient si gentiment se blottir en ronronnant près de votre enfant peut l’étouffer, même involontairement, attiré par l’odeur du lait.

Enfin, après le biberon de bébé, ne le couchez pas tout de suite, il doit d’abord faire son petit renvoi. Concernant la prévention de la mort subite du nourrisson, qui n’est pas à proprement parler un accident domestique, la position allongée sur le dos est aujourd’hui recommandée.

Des chutes en cascade

Prenez l’habitude de toujours poser son transat ou son couffin à même le sol. Vous imaginez qu’il ne sait pas bouger, mais bébé peut vous surprendre par quelques cabrioles.

Pour la même raison, ne vous éloigner sous aucun prétexte de sa table à langer quand vous le changez ou l’habillez. Un conseil : garder toujours une main sur son ventre ou prenez-le dans vos bras si vous devez chercher quelque chose. A 4 mois, bébé se retourne tout seul sur le ventre, puis commence à tenir assis, mais son équilibre reste instable. C’est suffisant pour attraper tout ce qui se trouve à sa portée et le porter à sa bouche. Il risque d’avaler de menus objets.

Ses jouets doivent donc être certifiés conformes, vous serez ainsi assurés que de petits éléments ne se détacheront pas.

Vers 10 mois, les enfants commencent à se déplacer à 4 pattes, et vers un an ils se mettent debout. Ils cherchent des points d’appui, sans toujours évaluer correctement les distances. Attention aux angles et aux arrêtes des meubles. Dans la mesure du possible mettez des protections en mousse ou en plastique dur à cette splendide table marocaine en fer forgé ou à cette table basse en verre au travers de laquelle il est si facile de passer.

Brûlures : attention aux liquides

Un grand classique des brûlures : le biberon trop chaud qui sort du micro-onde. Tiède sur les parois, mais bouillant au centre, vous ne vous êtes pas méfiés. Testez-le sur votre avant-bras après l’avoir bien agité.

Le bain est le moment de la journée propice à la détente et à la découverte par le jeu. La température idéale de l’eau est à 37°C. Utilisez un thermomètre, mais ne négligez pas de plonger la main dedans et de mélanger l’eau.

Pour éviter les glissades il existe des tapis de bain ou des antidérapants adhésifs. Ne vous laissez sous aucun prétexte votre enfant seul dans son bain. D’après une étude canadienne, 40 secondes suffisent à enfant pour se noyer, et qui plus est en silence. Alors si le téléphone sonne, le répondeur prendra le message.
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:23

Bébé secoué : des séquelles dramatiques

A peine venus au monde, des nourrissons sont parfois victimes de maltraitance. Irrités par leurs pleurs, certains adultes secouent l'enfant pour le faire taire. Ce geste d'énervement est loin d'être anodin, il peut entraîner des conséquences neurologiques irrémédiables et le décès du bébé dans 10 % des cas.

Des chiffres qui font frémir... 230 nourrissons ont été accueillis en quatre ans à l'hôpital Necker à Paris vraisemblablement victimes du "syndrome du bébé secoué". Présentées lors d'une table ronde sur ce thème, ces données ont été avancées par le Pr. Dominique Renier (Service de Neurochirurgie - CHU Necker-Enfants Malades - Paris), qui reconnaît recevoir dans son département de plus en plus de bébés victimes de secousses trop violentes1.

Une maltraitance grave de conséquences

Egalement appelée syndrome d'impact des secousses, cette maltraitance a des conséquences neurologiques dramatiques. Excédés par les pleurs, fatigués, les nerfs à fleur de peau, des parents ou des baby-sitters craquent nerveusement et agitent trop violemment l'enfant. Secoué comme un prunier, le cerveau va alors s'écraser contre la boite crânienne, créant des hémorragies, des lésions importantes aux tissus et un gonflement du cerveau. Loin d'être anodins, ces gestes peuvent entraîner la mort de l'enfant. La gravité de la blessure dépend de la force et de la taille de l'enfant.
Avec une tête trop lourde et des muscles du cou trop faibles, une secousse violente peut endommager certaines veines et créer un hématome... parfois fatal. Le Pr. Renier ajoute que "durant la première année, l'espace situé entre le cerveau et les méninges est élargi, et les veines qui le traversent sont exposées au risque de rupture par cisaillement lors de secousses brutales, et ce d'autant plus que la tête du nourrisson, lourde par rapport au reste du corps, est mal maintenue par des muscles cervicaux encore trop faibles".

Des séquelles à vie

Ce sont les bébés de moins de six mois qui sont les plus vulnérables. Les garçons sont plus touchés que les filles et représentent 60 % des victimes. "Chez le garçon de moins d'un an, il y a plus d'espace entre le cerveau et la boite crânienne que chez les filles. Ces raisons physiologiques de contenant trop important par rapport au contenu explique cette proportion plus importante de victimes chez les bébés de sexe masculin" précise le Pr. Dominique Renier.

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Dans les jours ou les semaines qui suivent un épisode de secousses violentes :

10 % des bébés meurent,
25 % souffrent d'hémiplégie, retard mental majeur, cécité, épilepsie rebelle...
50 % hériteront d'un mauvais pronostic : épilepsie contrôlée, paralysie ponctuelle, retard mental modéré, etc... ;
seul moins d'un enfant sur quatre s'en sortirait sans séquelle.
Selon le Dr Marie Cécile Nassogne (déjà à l'origine d'autres publications sur le sujet2) qui a étudié 35 cas sur plus de 15 ans, le bilan serait encore plus lourd : 92 % des enfants secoués souffriraient d'un retard mental ou de troubles d'apprentissage dans les six ans suivants.

Portrait d'un serial secoueur

Ce syndrome du bébé secoué est le résultat d'une maltraitance parfois inconsciente. Une fois les premiers soins administrés, il conviendra de s'interroger sur les circonstances pour éviter le risque de récidive. La victime n'étant pas en mesure de rapporter les faits, il est difficile de savoir si les lésions sont le fait d'une brutalité intentionnelle ou involontaire. "Dans la quasi-totalité des cas, la vérité ne sera approchée que pas à pas. Il est exceptionnel que le traumatisme causal soit unique et parfaitement identifiable. L'enfant martyr de parents bourreaux, dans cette tranche d'âge, nous ne l'avons jamais rencontré. Tout est plus insidieux, subtil et nuancé" conclut le Pr. Renier.

Au Canada, où ce problème a fait l'objet de différentes recherches, les trois quarts des agresseurs sont des hommes :

Les pères représentent entre 30 et 50 % des auteurs ;
Les amis de la mère 20 % ;
Les baby-sitters ou gardiens/gardiennes entre 10 et 20 % ;
La plupart des auteurs ont moins de 25 ans.
Dès que les parents sentent monter une colère incontrôlable, ils doivent demander de l'aide sans attendre à un proche, un médecin ou un pédiatre. Ils devront également être sûrs de connaître suffisamment bien la personne à qui ils confient la garde de leur enfant.

Outre-Atlantique, ce syndrome a été l'objet de différentes campagnes de prévention sous le titre clair "Never shake a baby ! "(Ne secouer jamais un bébé !) 3. En France, une campagne nationale pour le grand public est prévue avant la fin de l'année. "Les plaquettes d'information, les brochures... tout est prêt ! La balle est actuellement dans le camp du Ministère" nous précise le Pr. Renier.

David Bême

1- Le bébé secoué. Pr Dominique Renier. 181 pages. Editions Karthala (2000)
2- Dev Med Child Neurol 1995 Nov;37(11):943-56
3- Child Abuse Negl 1992 ; 16 :11-18


Dernière édition par choupette le Mer 7 Sep - 19:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:24

Accidents domestiques : 1 à 4 ans, la découverte

Passé 1 an, votre enfant sait marcher tout seul, ou est sur le point de le faire. A lui les grands espaces et la découverte des moindres recoins de la maison. C’est aussi à cet âge qu’il commence à parler et à comprendre plus précisément ce que ses parents lui disent. Ce n’est pas pour autant que l’aventure ne le tente pas. Il faut redoubler d’efforts pour le maintenir dans un environnement sûr.

"Je n’imaginais pas qu’il serait capable de le faire" est l’une des phrases que les médecins entendent le plus souvent aux urgences. Ne sous-estimez jamais les capacités de votre enfant. Non seulement il sait très bien grimper partout, mais surtout il n’a aucun notion du danger auquel il s’expose.

Les défenestrations sont courantes en France. D’ailleurs toute chute supérieure à la taille de l’enfant est potentiellement dangereuse. "Le centre de gravité des enfants est beaucoup plus haut que celui des adultes" explique le Dr Serge Bohbot, chargé d’enseignement auprès de l’APHP. Leur tête est lourde, la coordination des gestes encore imprécise. Les conséquences sont souvent dramatiques et entraînent dans 20 % des cas un décès et dans 25 % un grave handicap. Alors n’hésitez pas à équiper vos fenêtres de crochets de fermeture et vos balcons d’un plan de plexiglas ou de grillages de sécurité. Dans ce cas, la maille ne doit pas dépasser 2 centimètres pour qu’il ne puisse pas l’escalader en s’y agrippant.

Enfin rappelez-vous que vos enfants de moins de 10 ans ne doivent jamais être laissés seuls au domicile.

La cuisine, un vrai capharnaüm !

C’est la pièce à risque par excellence, avec une concentration des sources de danger. Un accident domestique sur quatre s’y produit. Si votre enfant prend de plus en plus d’assurance en marchant, il lui arrive encore fréquemment de trébucher. Attention au fils électriques qui dépassent. Débranchez les appareils électroménagers aussitôt que vous avez fini de les utiliser. Votre enfant pourrait entraîner dans sa chute mixeur familial, grille-pain, friteuse et autres couteaux électriques. Cela évitera également qu’il ne soit tenté de jouer avec.

La cuisinière et son four brûlant est au centre de la cuisine. Si la plupart sont dorénavant équipée de portes froides, ce n’est pas encore le cas dans tous les foyers. Pour éviter les brûlures, vous trouverez dans le commerce des plaques de protection qui se collent sur la paroi vitrée et isolent de la chaleur. Autre précaution simple à respecter : ne pas laisser dépasser la queue des casseroles et des poêles vers l’extérieur. En voulant s’en saisir votre enfant peut recevoir tout le contenu brûlant sur la tête.

Le salon, lieu convivial et plein de tentations

Vous pensez spontanément à mettre sous clef les produits ménagers dont les bouteilles aux couleurs chamarrées ressemblent à des jouets, faites de même pour les médicaments. N’oubliez pas non plus les plantes dont les feuilles ou les petits fruits peuvent être toxiques.

Le salon est la pièce à vivre de la maison où se retrouve toute la famille et les amis. Vous prenez l’apéritif ensemble et personne ne fait attention aux enfants qui lorgnent avec envie sur les amuse-bouches. Olives, tomates cerise, cacahuètes, pistaches ont un air de petite dînette. Mais le danger guette : en règle générale les enfants avalent tout rond ce qui leur tombe sous la main. Ils n’apprennent à mâcher que petit à petit. Gare alors, si l’aliment prend le chemin de la trachée, il faut tout de suite pratiquer la méthode de Heimlich pour expulser le corps étranger.

L’alcool est associé à la convivialité et précède souvent un déjeuner ou un dîner entre amis. Au moment de passer à table chacun laisse ses fonds de verre en se disant qu’on débarrassera plus tard. Ils ne sont pas perdus pour tout le monde, le petit passant derrière vous pour terminer les restes, risquant dans le pire des cas un coma éthylique, et au minimum de multiplier ses risques de chute et donc de plaies. A l’heure du café et du thé, faites attention au thé ou au café qui peut ébouillanter votre enfant.

Le jardin et la piscine

Avec l’été, viennent les travaux de jardinage et les barbecues. Or, l’apprentissage des enfants se fait beaucoup par imitation. Aussi lorsqu’il verra son père ou sa mère manier avec dextérité cisailles, tondeuse et allumettes pour commencer à faire de belles grillades, il y a fort à parier qu’il voudra vous épater à son tour. Avouons aussi que petits et grands sont fascinés par le feu. Autant dire que vous ne devez pas quitter votre enfant des yeux et lui expliquer les dangers de brûlures. La pédagogie étant dans la répétition, il ne faut pas hésiter à renouveler ces explications aussi souvent que nécessaire.

Coté piscine, sachez que la noyade est la première cause de mort accidentelle des moins de 5 ans. La surveillance doit être sans relâche. Convenez avec votre conjoint de "tours de garde", cela évitera à chacun se reposer à tort sur la vigilance de l’autre. Si vous disposez d’une piscine privée, n’hésitez pas à mettre à votre enfant des brassards gonflables. Inutile de lui enlever après le bain, il s’y habituera très vite et cela vous évitera de nombreuses frayeurs. Laissez une perche ou une bouée à proximité du bassin et conservez à portée de main un téléphone. L’installation de barrières fixes d’1m20 tout autour du bassin, et de détecteur de chute dans l’eau réduiront les risques pour votre enfant.

Plutôt que d’interdire à votre enfant d’évoluer dans votre maison qui est aussi la sienne, expliquer lui où sont les dangers. Rien n’est plus tentant pour un enfant que de transgresser un interdit pur et simple.
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:25

Accidents domestiques : 5 - 15 ans l’âge des défis

A partir de 5 ans, plus question d’appeler affectueusement votre enfant "mon bébé". Il a grandi et veut le faire savoir, c’est le fameux "moi tout seul". Il se met parfois lui-même en danger sans toujours se rendre à quel point le péril est grand. Inutile dans ce cas de moraliser, le message passera bien mieux si vous expliquez les choses posément, en n’ayant pas peur de vous répéter.

Face à des animaux inconnus, les enfants adoptent spontanément une attitude empreinte de prudence. Mais attention, même les mascottes de la famille les plus gentils peuvent être agacées par les jeux des enfants. Les petits ne mesurent pas toujours la force de leurs gestes ou ne perçoivent pas les grognements du chien en train de ronger son os comme une menace. Les griffures et morsures seront alors d’autant plus dangereuses que la taille de votre enfant est petite.

Un enfant dans la ville

Dès 5 ans, vous pouvez commencer à apprendre à votre enfant à passer sur un passage clouté et surtout pas entre deux voitures stationnées. L’effet de surprise des automobilistes et des scooters en le voyant surgir et sa petite taille risquent de provoquer l’accident.

De plus, les enfants ont une vision axiale et non bilatérale, autrement dit l’exercice de regarder à droite et à gauche n’est pas inné. Vous devrez vous répéter maintes et maintes fois, l’information n’étant correctement intégrée qu’à partir de 9-10 ans. Jusqu’à cet âge, il lui est difficile d’évaluer les distances, la vitesse des véhicules en déplacement et le temps qui lui est nécessaire pour traverser.

Surtout, montrez-lui toujours le bon exemple, il saura d’ailleurs de lui-même vous mettre face à vos contradictions si vous adoptez le mode "fais ce que je te dis, pas ce que je fais".

Sports de glisse

Chez les pré-ados et les ados, les accidents sont souvent liés au sport et aux loisirs, provoquant collisions, coups et chutes. La plupart du temps, les conséquences sont peu importantes. L’essentiel est fait de dermabrasions, des brûlures bénignes non compliquées, mais pour 15 % d’entre eux cela conduira à une hospitalisation.

Pour se protéger, les adeptes du roller et du skate-board porteront des casques, protège-poignets, coudières et genouillères. Les cyclistes mettront un casque. Début juin 2002, l'Assurance Maladie et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) ont ainsi renforcé leur campagne de prévention des accidents de vélo par une campagne grand public de promotion du port du casque : "A vélo, le port du casque c'est pas obligatoire, c'est juste indispensable".

Dans le bain l’électrocution guette

On connaît le goût de la musique des pré-ado et des ados, qui s’enferment des heures dans la salle de bain. C’est l’occasion de leur rappeler les dangers de l’électrocution. Pas de téléphone dans le bain, ni de sèche-cheveux. Gare aussi à la radio installée en équilibre précaire sur le bord de la baignoire et qui pourrait tomber dans l’eau.

D’une façon générale, les normes prévoient un écart de 60 cm entre les prises de courant et la baignoire.

Armes à feu : des accidents mortels

Il peut avoir envie de fanfaronner devant ses copains ou d’imiter ce qu’il a vu à la télévision où le maniement des armes semble si aisé. Les décès par armes à feu ont lieu le plus souvent au domicile familial. Si vous n’avez pas d’autre choix que de garder votre fusil ou pistolet chez vous, prenez la précaution de le décharger et de mettre sous clef, en deux endroits différents, d’un côté les munitions et de l’autre l’arme. Ne le cachez pas au-dessus de l’armoire, c’est le premier endroit visité, et la hauteur n’est pas un obstacle valable pour un enfant déterminé.

Plus rapide et plus sûr de lui, votre enfant grandit, il cherche à s’affranchir de la tutelle de ses parents et transgresse délibérément les règles de sécurité pourtant bien connues. Il est souvent difficile d’être vigilant pour deux, mais il doit apprendre à maîtriser les risques. Ses armes sont l’expérience des autres ainsi que la sienne, en s’efforçant que ce ne soit pas à ses dépens.
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:30

Accidents domestiques : Protégez les enfants !

En France, 57 % des accidents de la vie courante touchant les enfants entre 0 et 16 ans surviennent à l’intérieur de la maison. Face à ce problème, les autorités sanitaires lancent une nouvelle campagne. De la prévention aux gestes d’urgence, l’essentiel sur ces dangers domestiques.

Les accidents de la vie courante sont à l’origine de près de 20 000 décès chaque année en France. C’est trois fois plus que les accidents de la route !

Identifier les dangers

Trafic automobile, vélo intrépides, chiens trop curieux… Lorsque bébé est en promenade, il mobilise toute l’attention. Mais les menaces ne s’arrêtent pas à la porte du foyer, bien au contraire… Chez les jeunes enfants, l’intérieur de la maison représente le principal lieu d’accidents de la vie courante (plus de 80 %). En fonction de l’âge de l’enfant, certains événements le menacent particulièrement. Avant un an, ils sont plus souvent victimes d’accidents dans la cuisine, la chambre et la salle de bain. Attention, 30 cm d’eau suffisent pour qu’un enfant, laissé sans surveillance, se noie. Entre 1 et 4 ans, la cuisine et la salle de séjour sont les pièces de tous les dangers. L’âge augmentant, ces accidents diminuent et surviennent de plus en plus à l’extérieur de la maison.

Si une majorité de ces accidents est sans conséquence, d’autres en revanche laissent des séquelles. Pour nos chères têtes blondes, la partie du corps la plus souvent touchée est précisément le crâne : 61 % des cas pour les enfants de 0 à 5 ans et 38 % pour les enfants de 5 à 9 ans. Les chaises hautes ne sont pas sans danger, près de 10 % des chutes qu’elles occasionnent conduisent à l’hôpital. Autre partie du corps fréquemment touchée : les bras (20 % des accidents chez les enfants âgés de 0 à 5 ans et 33 % chez les 5-9 ans). Enfin, attention aux brûlures qui dans un tiers des cas (chez les enfants de moins de cinq ans) ont lieu dans la cuisine.

Miser sur la prévention

Plus l’enfant grandit et donc acquiert de l’autonomie, plus les risques d’accidents domestiques augmentent. Pour quelques centimètres de plus, des objets jusqu’alors inconnus deviennent accessibles. La poignée de la casserole sur le réchaud est à portée de main, les produits rangés dans les placards peuvent être plus facilement débusqués… Pour faire face à cette curiosité enfantine, les dangers doivent être identifiés par les parents et expliqués. Enfin, pour qu’un ordre soit compris par un enfant en bas âge, il doit être répété plusieurs fois. Ce qui est "non" un jour ne doit pas se transformer en "oui" le lendemain.

Les accidents domestiques à l’intérieur d’une maison peuvent être classés en 9 catégories de risque : les brûlures, les empoisonnements, les suffocations, les étouffements, les chutes, les électrocutions, les écrasements, les noyades et les chocs.

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Les bons réflexes face à l’urgence

Malgré toutes les précautions, il arrive parfois que l’accident survienne. Dans ce cas, ne cédez pas à la panique, les premières minutes sont particulièrement importantes : la maîtrise des gestes de secours peut sauver la vie ou minimiser les conséquences de l’accident. Quelques règles à respecter avant l’arrivée des secours.

L’accident avec un corps étranger

L’enfant a inhalé un petit objet ou un fragment d’aliment de type cacahuète : il devient tout bleu, se débat furieusement, pris d’une violente quinte de toux. Ne rien faire et attendre que l’enfant se calme et respire de nouveau normalement. S’assurer que l’enfant reste bien en position assise ou debout (torse bien droit) le temps d’arriver à l’hôpital pour extraire le corps étranger.

L’accident par brûlures

Si la brûlure est superficielle, de petite dimension et éloignée des yeux et des orifices naturels (nez, bouche, oreille, anus) : faire immédiatement couler de l’eau fraîche (15-20°C) à une distance de 15 centimètres de la peau brûlée. Laisser sécher puis recouvrir de pommade Biafine® ou Flammazine® (autorisées et recommandées par les spécialistes des brûlures) ;
Si la brûlure est grave, profonde et étendue, ou si elle se situe près des yeux et des orifices naturels : faire couler de l’eau sur la plaie et couvrir d’un linge propre. N’appliquer aucun produit car la plaie pourrait s’infecter ;
Dans le cas de projection de liquide bouillant : si les vêtements sont en tissu naturel (lin, laine, coton), déshabiller l’enfant immédiatement et faire couler de l’eau fraîche sur la plaie. Si les sous-vêtements sont en matière synthétique, faire couler de l’eau sans déshabillage préalable ;
Si les vêtements ont pris feu : étouffer les flammes en enveloppant l’enfant avec une couverture ou un manteau en fibres naturelles. Ne pas retirer la dernière couche de vêtement en contact avec la peau brûlée, quelle qu’en soit sa composition ;
Dans tous les cas, douchez doucement à l’eau froide la région brûlée pendant 5 à 10 minutes selon l’étendue afin de ne pas refroidir intempestivement le jeune enfant dans sa globalité et faire baisser sa température centrale, ce qui gênerait les gestes de réanimation.

Les intoxications

Appeler le centre antipoison régional ou, dans les cas graves, le Samu (15) pour avoir un conseil médical avant d’effectuer le moindre geste sur l’enfant. Quel que soit le produit ingéré, ne jamais donner à boire ;
Si le produit absorbé est caustique (acide, corrosif), moussant ou contenant des produits pétroliers, ne pas faire vomir l’enfant. Appeler les secours qui prendront les mesures adaptées ;
Dans le cas d’absorption de médicament très dangereux et si l’enfant est toujours conscient, le médecin, le centre antipoison ou le Samu peuvent préconiser de faire vomir l’enfant en appuyant le dos d’une cuillère au fond de la gorge, l’enfant bien penché au-dessus de la cuvette des WC.
Affichez à côté de votre téléphone les numéros d’urgence. Dans la panique vous pourriez les oublier :
Samu : 15 (numéro d’appel unique pour les urgences)
Pompiers : 18 depuis un téléphone fixe ou 112 depuis un téléphone portable

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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:32

La chaise haute

Bébé est un membre à part-entière de la famille ! Dès 8 mois, il est en âge de prendre place à table. Il faut alors lui choisir une chaise haute adaptée, pour éviter les accidents et lui apprendre à manger comme un grand. Les conseils du Dr Edwige Antier, pédiatre et auteur des ouvrages "Attendre mon enfant aujourd ’hui" et "Elever mon enfant aujourd ’hui"


Bébé est un membre à part entière de la famille et il a sa place à table !
Il faut donc lui choisir une chaise haute adaptée.

Dr Edwige Antier : Pour les premiers repas, lorsque bébé se tient vraiment bien assis - c'est à dire vers 8 mois - vous devez commencer à le mettre dans une chaise haute. Mais vous choisirez une chaise dont le dos pourra être incliné, de telle sorte que lorsqu'il est fatigué, il ait un appui.
L'avantage de la chaise haute c'est que vous allez pouvoir être devant bébé et discuter en même temps qu'il mange.
Cependant, faites attention ! Moi, je conseille qu'il y ait un coussin derrière avec un harnais parce que pour certains bébés bien toniques, la petite attache juste au niveau du bassin ne suffit pas : il est capable de se mettre debout. Et les chutes de chaises hautes sont absolument dramatiques ! Sur le carrelage de la cuisine, vous pouvez avoir vraiment des conséquences graves ! Donc la chaise haute c'est vraiment sous votre surveillance et bébé bien attaché.
Lorsque bébé sera plus âgé vous pourrez abandonner la chaise pour des sièges à hauteur adaptable qui grandiront avec lui.


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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:33

Aménager votre maison

Les chutes arrivent à tous les moments de la vie. Les enfants, les adultes et les seniors sont tous concernés. Mais passé un certain âge, elles peuvent revêtir une toute autre importance. 81 % des chutes des personnes âgées se produisent à leur domicile. Comment aménager sa maison pour éviter ces traumatismes ?

Deux millions de personnes chutent chaque année, entraînant plus de 9 000 morts. Pour éviter ces chiffres, la meilleure option reste la prévention. 81 % des chutes des seniors se produisent dans la maison dont 46 % dans la salle de bains, 18 % dans la salle de séjour et 17 % dans la chambre. Pour aménager au mieux votre domicile, Doctissimo vous donne quelques conseils.

Améliorer la circulation

Trébucher sur un obstacle, glisser sur un tapis, tomber d’un escabeau… les raisons d’une chute sont souvent les mêmes.

Connaissant les dangers, il est possible de prendre quelques mesures et aménagements. Pas question de tout changer tout de suite pour autant mais plutôt d’y penser lors des travaux à venir.

Eviter les petits meubles, les plantes, les sacs dans les lieux de passage vers la porte ou le téléphone ;
Utiliser des range-fils pour éviter de vous prendre les pieds dans les fils électriques du lampadaire ou du téléphone ;
Recouvrer les surfaces glissantes (carrelage, parquets vitrifiés, etc.) de tapis antidérapants ;
Multiplier les points d’appui pour vous soutenir dans votre maison (installation de barres d’appui, en particulier dans la salle de bains, cannes, rampes d’escaliers…) ;
Vérifier que l’éclairage est suffisant dans toute la maison ;
Laisser à portée de main ustensiles, vêtements, et tout objet dont vous avez souvent l’usage, en particulier s’ils sont lourds.
La sécurité par pièce

Pièce par pièce, découvrez quelques conseils qui vous éviteront bien des soucis.

Salle de bains

La salle de bain est particulièrement dangereuse puisque près de la moitié des chutes des seniors s’y produisent :

Préférez les sols plastiques antidérapants aux carrelages ;
Disposez un tapis antidérapant au fond de la baignoire ;
Fixez une barre d’appui pour sortir plus facilement de la baignoire ;
Opter pour un mitigeur plutôt que des robinets pour vous assurer la même température de l’eau ;
Eviter de laisser des ustensiles dans le passage comme le pèse-personne ou le porte serviette ;
Un rehausseur de cuvette des WC peut être utilisé ainsi que des poignées pour vous relever facilement ;
Eviter de patauger dans l’eau savonneuse.
Chambre et salon

Les moquettes sont les surfaces qui occasionnent le moins de chutes, alors pour ces pièces optez préférentiellement pour ce revêtement :

Evitez de laisser des meubles ou des plantes vertes dans des lieux de passage ;
Ne laissez pas traîner des fils électriques ;
Placez sous les tapis des adhésifs antidérapants ;
Ne cirez pas votre parquet ;
Changez de lit s’il est trop haut ;
Rendez toutes les commandes accessibles depuis le lit (télécommande, téléphone, éclairage…) ;
Pour l’escalier, installez une rampe le long du mur et des plaques antidérapantes sur chaque marche.

Cuisine

Préparer des petits plats reste pour certains un plaisir rare. Faites en sorte qu’il ne devienne pas un cauchemar… :

Les plaques électriques doivent être équipées d’un voyant lumineux ;
Ne rangez pas les casseroles lourdes en hauteur ;
Une petite table roulante permet de transporter les instruments lourds sans effort ;
Evitez de marcher pieds nus sur le carrelage.

Jardin

Pour les seniors, le jardinage est une activité de loisirs très prisée. Pour garder la main verte sans attraper des bleus :

Si vous devez utiliser un escabeau ou une échelle, préférez les modèles de petite taille et ne vous lancez dans l’aventure qu’en présence d’un tiers ;
Evitez les plantes rampantes qui peuvent occasionner des chutes ;
Veillez à bien ranger outils, tuyaux d’arrosage ou autres ustensiles de jardinage des lieux de passage ;
N’oubliez pas vos gants pour jardiner et vérifier d’être à jour de vos vaccinations.
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:35

Prévenir la chute des seniors

Les accidents domestiques ne touchent pas que les plus jeunes. A chaque âge, ses problèmes. Chaque année, près d’une personne de plus de 65 ans sur trois (soit 2 millions de personnes) est victime d’une chute. La baisse de la vue, la perte d’équilire, l’ostéoporose, les malaises, des problèmes cardiaques… sont autant de causes possibles de ces accidents à l’origine de 9 000 morts chaque année.

Un adulte sur trois a plus de 60 ans. Passé cet âge, l’espérance de vie s’établit actuellement à 25,1 ans pour les femmes et 20,2 ans pour les hommes. Mais avec l’âge, le risque de chutes augmente et représente les deux tiers des décès par accidents chez les plus de 75 ans.

Plus en forme… mais avec quelques problèmes de santé

Les perspectives des retraités d’aujourd’hui n’ont rien en commun avec celles de leurs aînés. Les Français vivent de plus en plus vieux.

Espérance de vie

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Selon l’INSEE, l’espérance de vie moyenne à la naissance ne cesse de croître et d’ici 2050, elle atteindrait 82 ans pour les hommes et 90 ans pour les femmes.

Les 25 ans dont les retraités disposent leur permettent désormais d’envisager des activités nombreuses et variées. L’âge biologique régresse, de même que l’âge psychologique : deux cinquantenaires sur trois se sentent moins âgés que leur état civil.

Parmi leurs loisirs, on note des activités domestiques : bricolage, jardinage, travaux ménagers, couture, etc. Et les voyages sont également au rendez-vous.

Néanmoins, des problèmes de santé apparaissent. Plus l’âge avance, plus les handicaps surviennent. Plus de 700 000 personnes âgées sont lourdement dépendantes. Un tiers des personnes seules âgées de 75 ans et plus ont des difficultés pour sortir de chez elles, la moitié pour monter un escalier.

Des chutes parfois graves

Plus de 2 millions de personnes de 65 ans chutent chaque année. Pas moins de 9 000 personnes décèdent suite à ces accidents, dont 8 000 chez les plus de 75 ans. Le plus souvent, ces chutes surviennent lors de la marche, d’activités ménagères, de jardinage ou tout simplement en se levant d’une chaise. La perte des réflexes, de la puissance musculaire, de la vue et parfois de l’équilibre peuvent favoriser ces accidents. Enfin, l’ostéoporose est à l’origine d’un risque de chute plus fréquent.

D’après les chiffres de l'Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES), 10 % des chutes provoquent une lésion traumatique (traumatismes crâniens, foulure…) et 5 % une fracture, en particulier celle du col du fémur. La perte osseuse progressive liée à l’ostéoporose entraîne un risque accru de fracture. Les femmes ménopausées sont particulièrement touchées du fait de la baisse de leur taux en estrogènes (ménopause).

En novembre 2001, une autre cause est avancée par une étude anglaise1. Les chercheurs estiment que les seniors victimes de chutes récurrentes et inexpliquées pourraient en fait être victimes d’un problème cardiaque non diagnostiqué.

Cette condition appelée syndrome du sinus carotidien (CSS) entraîne des rythmes cardiaques et une pression artérielle très faibles. Si une pression est appliquée au niveau de l’artère carotidienne, le coeur peut momentanément s’arrêter et entraîner une syncope. Ainsi, les malades sont plus susceptibles d’évanouissement et de chutes. Puisque le CSS entraîne également des pertes de mémoire, la victime ne se rappellera pas la perte de connaissance avant la chute. Pour ces personnes, la pose d’un pacemaker permettrait de réduire ce type d’arythmies cardiaques.

Trois moyens simples de prévention

Maintenir une activité physique tout en gardant les plaisirs de la table permet d’entretenir ses muscles, sa motricité et sa souplesse et de prévenir certaines maladies comme l’ostéoporose ou l’affaiblissement du système immunitaire…

Dans la brochure éditée par le INPES, la prévention des chutes passe par trois moyens simples :

Adopter une alimentation saine et équilibrée
Les bénéfices d’une alimentation équilibrée permettent de maintenir une certaine autonomie de la personne âgée. Les objectifs doivent empêcher une dénutrition et une fonte musculaire. Les repas doivent être riches en calcium, en protéines, en glucides, en vitamines sans oublier de boire suffisamment.

Maintenir une activité physique
L’exercice physique permet de prévenir l’ostéoporose, les maladies du système cardiovasculaire, l’obésité, le diabète, le cancer du côlon et la mortalité. La moindre activité compte et l’on peut commencer à tout âge. Il est recommandé de faire au moins 30 minutes d’exercices d’intensité moyenne par jour (marche, natation, randonnée, vélo, étirements, monter l’escalier…)

Selon une étude épidémiologique3, les personnes pratiquant un sport intensif comme le jogging, le tennis, le badminton ou l’athlétisme présentent moins de risque de fracture de la hanche. Des sports moins intensifs comme la voile ou la pêche semblent néanmoins avoir un effet très limité sur la santé des os. Attention cependant, chez les personnes âgées de telles recommandations pourraient avoir un effet inverse en augmentant le risque de chutes.

Aménager son habitat pour faciliter ses déplacements en toute sécurité
81 % des chutes se produisent au domicile, dont 46 % dans la salle de bains, 18 % dans la salle de séjour et 17 % dans la chambre. Des brochures éditées par l'INPES permettent de se poser les bonnes questions : la circulation est-elle facile dans chaque pièce ?

Quels sont les revêtements de sol ? Existe-t-il suffisamment de points d’appui dans votre maison ? Certaines affaires sont-elles rangées en hauteur ? L’éclairage est-il suffisant ? Le jardin est-il sûr ?

La vitamine A liée à un risque de fracture de la hanche

Trop de vitamine A pourrait augmenter le risque de fracture de la hanche chez les femmes d’un certain âge. Nombre d’études vantent pourtant les mérites de cette vitamine également appelée rétinol, rappelant son action contre le dessèchement de la peau, une augmentation de la résistance aux infections, etc.

Pour arriver à cette étonnante conclusion, les chercheurs ont analysé plus de 70 000 questionnaires portant sur les habitudes alimentaires de femmes âgées de 34 à 77 ans. De 1980 à 1998, 603 fractures de hanches ont été enregistrées au sein de l’effectif.

Passant au crible les différents régimes, les scientifiques ont pu mettre en évidence un quasi-doublement du risque de fracture de la hanche chez les femmes prenant plus de 2 000 microgrammes de rétinol par jour par rapport à celles en prenant moins de 500. De plus, les femmes qui prenaient un supplément vitaminique spécifique avaient un risque de fracture plus important de 40 %.

A contrario, l’ingestion de bêta-carotène (que l’organisme transforme en rétinol) ne semble pas avoir les mêmes effets délétères sur les os.

L’association rétinol-fracture de la hanche est cependant atténuée par la prise d’un traitement hormonal substitutif chez les femmes ménopausées.

L’une des hypothèses des chercheurs est que la vitamine A interfère avec la vitamine D qui permet à l’organisme de fixer le calcium ou avec les cellules en charge du remodelage osseux (renouvellement des os). A la lumière de ces résultats, ils appellent cependant à une possible réévaluation des apports journaliers conseillés. Ils sont en France de 800 microgrammes pour les femmes adultes. Chaque année, 130 000 femmes sont victimes d’une fracture liée par l’ostéoporose. Après 50 ans, ces traumatismes concernent 40 % des femmes.

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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:37

Accidents domestiques : les bonnes mesures

Quelle joie indicible de voir son fils ou sa fille grandir ! C’est un réel bonheur pour tous les parents d’observer son enfant alors qu’il commence à se lever puis à marcher. Quel plaisir lorsque ses yeux s’illuminent devant chaque chose nouvelle, de constater qu’il est intelligent parce qu’il s’intéresse à tout. Pourtant, les premiers pas de votre enfant dans la vie peuvent aussi devenir source de nombreux soucis : la curiosité, la méconnaissance voire la négligence sont susceptibles d’engager un risque vital !

Mais votre enfant est-il le seul responsable ? Prévenir un accident domestique, c’est se demander si on fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son enfant. Le texte qui suit ne peut nullement établir une liste exhaustive des précautions à prendre car chaque situation diffère d’une famille à l’autre, d’un lieu à un autre et varie avec l’âge de l’enfant. Toutefois, les conseils qui figurent ci-dessous peuvent vous concerner. Lisez-les, ils vous seront utiles. Si certains points paraissent inappropriés à votre situation, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin, aux pompiers ou à un centre antipoison.

Cherchez à mieux comprendre votre enfant !

Si nous, adultes, avons acquis la notion de danger, les enfants, quant à eux, n’ont malheureusement aucune idée des risques qu’ils encourent en ouvrant une bouteille qui ressemble à un soda, en voulant voir ce qu’il y a dans une casserole placée sur la gazinière ou en jouant avec une prise électrique. Les accidents domestiques qui surviennent entre un et sept ans ne font hélas que confirmer cette ignorance. Ils constituent la première cause de mortalité infantile. C’est pourquoi, vous, parents, devez prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu’un accident domestique ne se produise. Pour cela, la première chose à faire est de tenter de mieux cerner la personnalité de son enfant. Est-il particulièrement turbulent, agité ? Agit-il par provocation ? Est-il casse-cou ou simplement curieux ? La connaissance de son caractère et de ses réactions doivent vous inciter à rencontrer un psychologue ou à consulter votre pédiatre qui déterminera pourquoi il agit ainsi. Peut-être a-t-il simplement besoin de plus de présence, de plus d’affection ? Son sommeil est peut-être insuffisant, ses jeux d’éveil inadaptés à son âge ? Bref, de nombreuses interrogations qu’il vous faut résoudre car connaître les possibles réactions de votre progéniture représente une condition indispensable pour éviter un accident domestique.

Vérifier toutes les circonstances à haut risque

Ensuite, il faut vous demander si vous êtes vous-mêmes suffisamment organisés pour éviter les accidents. En répondant par oui ou par non à ce petit questionnaire, vous pourrez aisément juger de ce qu’il vous reste à faire !

1 - Le placard qui contient les produits de lessive, l’eau de Javel, etc. est-il fermé à clé ?

2 - Avez-vous un produit de lessive ou un produit toxique dans une bouteille qui n’est pas d’origine ?

3 - Les médicaments sont-ils tous rangés dans un même et unique endroit ?

4 - L’armoire à pharmacie est-elle ouvrable par un enfant ?

5 - A quelle hauteur se trouvent vos fenêtres ? Les barreaux du balcon sont-ils franchissables, un enfant peut-il passer entre deux barreaux?

6 - Vos fenêtres sont-elles équipées de garde-fous ?

7 - Fumez-vous ? Si oui, où placez-vous vos briquets ou vos allumettes ?

8 - Avez-vous un jardin ? Y faites-vous des barbecues ?

9 - Qu’avez-vous dans votre appartement ou dans votre maison comme sources de chaleur ? Sont-elles facilement accessibles ?

10 - Lorsque vous donnez un bain à votre enfant, mettez-vous votre téléphone sur répondeur ?

11 - Avez-vous une piscine ? Est-elle interdite à vos enfants lorsque vous êtes absents ?

(Les réponses "non" une fois cochées, pourraient renvoyer sur des réponses techniques (normes de sécurité) ou des illustrations pour montrer ce qu’il faut faire).

Enseignez-lui la prévention

La prévention répond globalement à de nombreux gestes conditionnés. Il faut donc que vous les enseigniez à votre enfant car, pour lui, tout est de l’ordre du jeu.

Cet enseignement ne se fait pas en un jour, mais au fur et à mesure du développement psychique et physique de l’enfant ; les risques changent en effet au cours de la croissance.


Lorsqu’il doit traverser : Expliquez-lui longuement qu’il doit s’arrêter puis regarder à droite et à gauche avant de passer de l’autre côté de la rue. Faites-lui bien comprendre qu’il ne doit traverser qu’au passage clouté. Montrez l’exemple. C’est très important. Si vous ne faites pas vous-même ce que vous lui demandez de faire, l’enfant estime que la limite que vous lui fixez n’est pas réelle, qu’elle peut être transgressée !
Lorsqu’il y a une machine à proximité (roue qui tourne, courroie, etc.), expliquez-lui combien elle peut être dangereuse pour lui. Demandez-lui de s’en écarter mais ne le privez pas du spectacle.
Adaptez les mesures de prévention à votre entourage.

Avoir un enfant n’impose pas de rester chez soi, de le " surprotéger " en éloignant les risques extérieurs. Vous, parents, devez aussi être vigilants lorsque vous le confiez à une autre personne ou lorsque vous l’emmenez chez des amis. Expliquez-leur simplement que vous restez attentifs aux règles de sécurité. Vous pourrez ainsi leur demander de placer les apéritifs, et en particulier les cacahuètes, suffisamment haut pour que votre enfant ne soit pas tenté de jouer avec !

Que faire en cas de problème ?

Malgré toute la vigilance et toutes les précautions, il se peut que vous soyez confronté à un accident domestique. Dans tous les cas de figure, ne paniquez pas! La panique fait faire des gestes qui peuvent aggraver la situation : en cas de blessure par objet ou d’empoisonnement par liquide, écartez de l’enfant la cause du problème pour éviter le suraccident. Surveillez votre enfant pendant que vous téléphonez en urgence (au Smur, à l’hôpital, à votre médecin ou au Centre antipoison). Ces spécialistes vous donneront les premiers conseils, en attendant l’arrivée des secours.

Dr Jean de Présilly
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:38

La maison de tous les dangers

Chutes, brûlures, intoxication, asphyxie… votre maison est un vrai champ de mines pour les enfants. Avec 18 000 morts chaque année, les accidents domestiques tuent plus que la route. Et les enfants sont particulièrement touchés. Quelques précautions simples permettent d’éviter un drame.

"Protection rapprochée autour de ce bébé, tout est danger autour de ce bébé" chantait le groupe Les Satellites avec Saï Saï. Le mode de découverte du monde qui entoure l’enfant repose sur l’oralité (il met tout ce qu’il trouve à la bouche) et le toucher. Chaque pièce de la maison recèle des pièges plus ou moins évidents. Visite guidée avec Doctissimo.

La cuisine : risques puissance 10 !

Elle se dispute avec la salle de bain la place de pièce la plus dangereuse. Pour votre petit, c’est une vraie caverne d’Ali Baba… qu’il vous faut absolument sécuriser. Tout d’abord la cuisinière. Rien n’est plus tentant que de s’amuser avec ses boutons. Si vous avez le choix, préférez l’électricité, si elle est à gaz testez les boutons. Si vous devez appuyer dessus et les tourner pour laisser s’échapper le gaz, votre babynours aura plus de mal à les manipuler. Attention à la porte du four brûlante, il en existe avec des portes froides, certes un peu plus chères.

Lorsque vous faites la cuisine, bébé peut aller dans sa chaise haute pour vous admirer. De cette façon, vous ne risquerez pas de le bousculer par mégarde avec une casserole d’eau chaude. Et surtout, faites attention à ne pas laisser dépasser sa queue du bord de la cuisinière, mais le conseil est aussi valable pour la tasse de café bouillant que vous laissez refroidir et qui intrigue tant votre enfant ou des aliments préparés au micro-onde, froid en surface, brûlant quand on y goûte. Avant de lui donner son biberon, testez-en la température. Adoptez la technique du jet de lait sur le dos de votre main. Chaque année, 1000 enfants sont hospitalisés à cause d’une brûlure.

Avis de tempête dans la salle de bain

Les risques de brûlures ne sont pas réservés à la cuisine. Une nouvelle réglementation est en préparation pour abaisser le seuil de l’eau chaude sanitaire à 50°C. En attendant lorsque vous faites couler son bain, commencez par tester la température de l’eau avec la main. Une fois dans son bain ne le quittez plus des yeux, même un instant. La sonnerie du téléphone retentit ? Laissez sonner ! Si c’est important, on vous rappellera plus tard ! Rappelez-vous que 10 cm d’eau suffisent pour qu’il se noie. S’il est plus grand, il pourrait être tenté de vous rejoindre et alors de glisser dans la baignoire ou sur le carrelage.

Vous avez installé partout dans la maison des cache-prises pour qu’il ne mette pas ses doigts dedans, mais ne négligez pas le sèche-cheveux, le rasoir électrique ou la radio posés à proximité de la baignoire. Les risques d’électrocution sont multipliés en présence de l’eau.

De la même façon vous avez pensé à ranger les produits d’entretien (conservés dans leur emballage d’origine) dans un placard fermé à clef ou avec un système de fermeture adapté, mais quid des cosmétiques et produits d’hygiène ? Ils peuvent être très toxiques s’ils sont avalés. N’oubliez jamais de les ranger ou de les mettre en hauteur.

Sa chambre : son lieu de vie

Même dans sa chambre votre bout’chou n’est pas à l’abri. Les chutes de la table à langer sont plus fréquentes qu’on ne pourrait le penser, parce que vous vous êtes éloignés une demi-seconde pour attraper une couche, parce que vous vous êtes penchés pour prendre son body. Un conseil : garder toujours une main sur son ventre ou prenez-le dans vos bras si vous devez chercher quelque chose.

Les risques ne manquent pas : barreaux de son lit suffisamment espacés pour qu’il passe la tête, cordons des rideaux, couvercles des coffres à jouets. Ne laissez jamais votre animal domestique entrer dans sa chambre, ils pourraient prendre le lit de bébé pour sa panière et les risques d’étouffement ne sont pas négligeables. De même, enlever les grosses peluches qui décorent son lit.

Si sa chambre est à l’étage, équipez l’escalier d’une barrière de sécurité.

A afficher à proximité de votre téléphone

Si un accident survenait, ne perdez pas de temps. Ayez toujours les numéros de téléphone des secours à portée de main. Dans la panique, vous pourriez oublier ceux que vous connaissez en temps normal par coeur.

Le 15 : numéro du SAMU, qui a en charge l'ensemble des problèmes médicaux d'urgence ;

Le 18 : numéro des pompiers, qui assurent les premiers secours (en cas d'incendie, d'accident la route...) ;

Le 112 : numéro d'urgence européen, qui peut être composé à partir des téléphones fixes ou mobiles et qui permet d'obtenir le centre de secours le plus proche du lieu d’appel.

Les centres anti-poisons de votre région :

Angers : 02 41 48 21 21
Bordeaux : 05 56 96 40 80
Grenoble : 04 76 76 56 46 (heures et jours ouvrables)
Lille : 0 825 812 822
Lyon : 04 72 11 69 11
Marseille : 04 91 75 25 25
Nancy : 03 83 32 36 36
Orléans : 02 41 48 21 21
Paris : 01 40 05 48 48
Rennes : 02 99 59 22 22
Rouen : 02 35 88 44 00 (heures et jours ouvrables)
Reims : 03 26 06 07 08 (heures et jours ouvrables)
Strasbourg : 03 88 37 37 37
Toulouse : 05 61 77 74 47

Même si on peut le regretter, nos maisons n’ont pas été conçues pour nos enfants… N’hésitez pas à penser au pire, mieux vaut se montrer trop prudent que l’inverse.

Mathieu Ozanam
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:42

Brûlures : ne jouez pas avec le feu !

Chaque année, 400 à 500 000 personnes se brûlent en France. Ces accidents donnent lieu à 15 à 20 000 hospitalisations, dont 3 000 dans des centres spécialisés et 1 000 personnes décèdent des suites immédiates de la brûlure. Quelles sont les situations à risque ? Comment y faire face ?

On juge de la gravité d’une brûlure en fonction de son étendue (en pourcentage de la surface corporelle), de sa profondeur (du 1er au 3e degré), de son mécanisme (thermique dans plus de 90 % des cas, chimique ou électrique) et du terrain (âge, pathologies associées). Dès que sa surface est égale ou supérieure à la paume de la main de la victime la brûlure est grave et nécessite une consultation médicale immédiate. Une brûlure profonde peut être grave même si elle n'est pas étendue parce qu'elle se situe à des endroits particuliers du corps.

Les enfants particulièrement exposés

Selon le Centre européen de prévention des risques :

25 % des victimes brûlées ont moins de 5 ans ;
30 % des victimes brûlées par liquide chaud ont moins de 5 ans ;
40 % des victimes brûlées par solide chaud ont moins de 5 ans ;
1 000 enfants sont hospitalisés chaque année à cause d'une brûlure.
Les régions du thorax et des membres supérieurs sont principalement touchées, par rapport à la tête et aux membres inférieurs.

Des situations à risque bien identifiées

Les situations de brûlures les plus courantes sont :

Contact avec de l’eau sanitaire trop chaude : On distingue ainsi l’immersion d’un bébé dans un bain trop chaud, l’enfant qui se brûle en se lavant les mains ou qui tombe dans un bac d’eau trop chaude. Le jeune enfant ne réagit pas aussi rapidement que l’adulte. Il met en moyenne trois fois plus de temps à avoir le bon réflexe. C’est près d’un tiers des brûlures par liquide chaud.

Les solutions : Il convient de faire réviser son installation dès que l’eau apparaît trop chaude. Enfin, les mitigeurs thermostatiques pour robinet permettent d’obtenir la bonne température (entre 38° et 45°C) et la meilleure protection contre les brûlures par eau chaude sanitaire.
Projection de liquide chaud : Assis sur vos genoux, bébé vous regarde prendre votre café. Un mauvais geste ou un instant d’inattention et bébé se brûle. Et que dire de la casserole sur le réchaud dont la queue dépasse… Enfin, le biberon chauffé au micro-onde peut occasionner des brûlures de la bouche, de la gorge et même de l’oesophage.

Les solutions : Ne buvez pas de boisson chaude quand vous tenez votre enfant dans les bras. Il peut s’amuser seul quelques minutes, le temps que vous preniez une pause-café. Enfin, essayer d’éviter le micro-onde pour les biberons En effet, le biberon sorti du micro-onde peut apparaître tiède alors que le lait est bouillant. Agitez toujours le lait et vérifiez la température sur le dos de votre main (la température idéale pour biberon et petits pots est de 37°C). Si vous en avez la possibilité préférez toujours un autre mode de chauffage.
Les produits inflammables : Certains gaz diffuseurs des aérosols (laque, parfum, etc.) s’enflamment au contact d’une flamme nue, faites attention à ne pas les utiliser près d’une bougie, d’un chauffe-eau, etc. Ces accidents bien que rares sont souvent très impressionnants puisque le danger ressemble à un vrai nuage de flammes.

Les solutions : Rangez les produits dangereux dans un endroit inaccessible à l’enfant après chaque utilisation (un placard en hauteur muni d’un système de sécurité anti-ouverture).

Les brûlures par solides chauds : Certains ustensiles ne permettent pas à l’enfant de deviner qu’ils sont chauds, comme le fer à repasser, la porte vitrée du four, la plaque électrique, les radiateurs, grille-pain, ampoules électriques, etc. Ainsi, il peut les toucher par curiosité ou pour prendre appui. Peu étendues, ces brûlures sont généralement profondes.

Les solutions : Veillez à ne pas laisser traîner des ustensiles encore chauds. Enfin, pour la cuisine sachez que vous pouvez opter pour des barrières de cuisinières et de plaques de cuisson.
Les brûlures par électricité : L’enfant touche une prise électrique, des fils dénudés, des prises débranchées, des interrupteurs dégradés, une rallonge encore branchée, etc. Les brûlures occasionnées touchent principalement les mains et la bouche mais peuvent être multiples en cas de haute tension.

Les solutions : N’achetez que du matériel électrique certifié NF. Vérifier que toutes les prises sont reliées à la terre, si votre installation électrique est postérieure à 1991. Préférez des prises de courant à éclipses dont les orifices sont fermés. Eviter les rallonges et les prises multiples. Utilisez des cache-prises.
Ces quelques conseils vous permettront sans doute d’éviter la plupart des mauvaises surprises. Faites également attention à la fascination des tout-petits pour le feu, les allumettes, les pétards, etc. Les enfants provoquent chaque année en France 6 000 incendies en jouant avec des flammes vives. Le Centre européen de prévention des risques recommande d’offrir à chacun de vos enfants une lampe de poche. Ils adoreront !

David Bême
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:44

Gare aux chutes !

C’est l’accident le plus fréquent, mais pas le plus banal. Les chutes peuvent provoquer des lésions importantes à la tête et au cerveau. Découvrez quelques conseils pour protéger vos enfants du danger !

Escalier, fenêtres, lits superposés, chaises hautes, balançoires… dans près de la moitié des cas, il s’agit d’enfant laissé seul à la maison. Le fait que les enfants tombent souvent sur la tête expliquent en partie la gravité des conséquences des chutes chez les plus jeunes.

Dans les escaliers

C’est sans doute le lieu de prédilection des chutes quel que soit l’âge. Pour prévenir ces accidents, quelques conseils pour vous aiguiller sur la marche à suivre :


Assurez que des barrières de sécurité sont installées en haut et en bas des escaliers ;
Prévoyez un bon éclairage ;
Ne laissez pas de jouets ou d’autres objets encombrer les marches ou les paliers ;
Recouvrez les marches de moquette ou de tapis antidérapants ;
Veillez à ce que l’enfant ne puisse pas passer sa tête entre deux barres de rampes ;
Disposez au bas de l’escalier d’un tapis pour amortir une éventuelle culbute.

Les lits superposés

Pratiques et ludiques pour les enfants, ces lits peuvent néanmoins occasionner des chutes parfois sérieuses. Pour éviter autant que possible ces risques :

Assurez-vous que le lit répond aux exigences des normes de sécurité françaises (sigle NF) ;
Vérifiez la stabilité du lit, de l’échelle et de la barrière de sécurité ;
Les enfants de moins de 6 ans ne doivent pas être au-dessus ;
Evitez de disposez des meubles aux coins trop saillants près du lit et préférez un tapis épais ou une moquette épaisse pour atténuer une mauvaise chute.

Les lits d’enfants et la table à langer

Une fois dans son lit, bébé a l’air à l’abri. Il le sera sans doute à condition de respecter quelques règles de sécurité :

Les lits doivent être conformes aux normes de sécurité NF (taille des barreaux, espacements, etc.) ;
Evitez les oreillers, les matelas trop mous, les couettes qui sont autant de risque d’étouffements. Optez de préférence pour la turbulette ;
Ne laissez jamais un enfant seul sur la table à langer.

Les chaises hautes

Attention, chaque année, des enfants de 6 mois à 2-3 ans se blessent en tombant d’une chaise haute ou en se glissant sous le plateau.

Pour éviter ce genre d’accidents :

Vérifiez la stabilité de la chaise en vous assurant que l’assise au sol est suffisamment large ;
Utilisez la courroie de sécurité pour éviter que bébé ne devienne un cascadeur ;
La sangle d’entrejambes évite au bébé de glisser sous le plateau ;
Vérifiez que l’enfant ne peut pas se coincer les bras ou les jambes ;
Ne lui permettez pas de se tenir debout ou d’escalader la chaise haute ;
Eloigner cette chaise des autres meubles, miroir, fenêtres, etc. ;
Ne laissez jamais votre enfant seul.

Les fenêtres

Un camion de poubelles, une sirène de pompiers… rien n’est plus attirant pour un enfant. Et pour satisfaire sa curiosité, il faut réussir à regarder par la fenêtre. Chaque année, près de 200 à 250 enfants sont concernés par une défenestration. Ce chiffre est assez faible mais la gravité est généralement extrême : décès (20 %) souvent immédiats, enfants définitivement et gravement handicapés (25 %) :

Ne laissez jamais un enfant seul dans une pièce où la fenêtre est ouverte. Ou alors optez pour des entre bailleurs qui peuvent limiter l’ouverture de celle-ci ;
Ne laissez près des fenêtres ni objet, ni meuble, ni jouet qui pourraient être utilisés par l’enfant pour se défenestrer ;
Expliquez leur clairement les dangers qu’ils encourent. Vous pouvez même lancer avec eux une tomate par dessus la rambarde de votre balcon et descendre leur faire constater dans quel état elle est à l’arrivée. Mais attention à ce qu’ils n’en profitent pour jeter à leur tour ce qui leur passe sous la main…
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyDim 4 Sep - 23:48

Intoxications : attention aux produits ménagers et aux médicaments !

L’enfant est attiré par des produits aux emballages, aux formes et aux couleurs attrayantes. Les produits ménagers, les médicaments et les cosmétiques répondent à cette définition. Ils sont responsables du plus grand nombre d’intoxications d’origine accidentelle. Doctissimo vous offre les éléments essentiels pour un check-up de votre maison.

Porter les objets à la bouche et les goûter permet aux jeunes enfants d’explorer le monde qui l’entoure. Inconscient du danger, ils peuvent être exposés à des produits domestiques qui peuvent les empoisonner ou les rendre vraiment malades.

Une liste non exhaustive

Nous ne pourrons pas donner aujourd’hui une liste exhaustive des produits potentiellement dangereux. On peut néanmoins citer :


Les médicaments et les vitamines, qui représenteraient près d’une intoxication sur deux. Parmi les produits les plus fréquemment ingurgités, on note les tranquillisants, antidépresseurs, collyres, sirops, aspirine, médicaments pour le coeur, etc. Chez les enfants, ils peuvent entraîner des symptômes neurologiques, respiratoires ou cardiovasculaires ;
Les végétaux : certaines plantes d’intérieur comme les philodendrons peuvent occasionner des intoxications ;
Les cosmétiques peuvent contenir une forte concentration d’alcool (parfum, eau de toilette, etc.). Attention également à d’autres produits comme le vernis à ongle.
Les produits domestiques de nettoyage représentent près d’un quart des intoxications d’origine accidentelle. Faites particulièrement attention à l’eau de Javel, le nettoyant pour le four, la cuvette, les débouche-éviers, les détachants, etc. Leurs propriétés irritantes ou caustiques représentent un danger très sérieux ;
Les pesticides comme les produits contre les insectes ou les rats sont à ranger très soigneusement.
Peintures, diluants, essence, antigel, alcools, cigarettes sont également à garder hors de portée des plus jeunes.

Les mesures à prendre

Quelques conseils vous permettront de ne pas devoir faire face à des situations d’urgence. Mieux vaut prévenir que guérir :

Gardez tous les médicaments dans une armoire verrouillée ;
Ne prenez pas de médicaments devant votre enfant pour éviter qu’il ne vous imite ;
Ne laissez jamais votre enfant jouer avec des emballages de médicaments vides ;
Rapportez vos médicaments périmés chez votre pharmacien ;
Surveillez votre enfant lorsqu’il est chez des invités. Les produits dangereux n’y seront pas forcément mis sous clé ;
Placez vos produits ménagers en hauteur dans des lieux inaccessibles aux enfants avec des fermetures de sécurité ;
Utilisez les produits toxiques ou ménagers hors de la vue des enfants ;
Conservez les cigarettes, les cendriers et les mégots hors de portée des enfants ;
Evitez les plantes domestiques toxiques ;
Ne transvasez jamais de produits ménagers dans des bouteilles non spécifiques de ces produits et assurez-vous qu’ils bénéficient d’un étiquetage suffisamment explicite ;
Les bouchons de sécurité, bien qu’offrant une protection supplémentaire, ne sont pas infaillibles ; la meilleure protection est de garder ces produits hors de portée de vos enfants.

Les pictogrammes de danger européens

Découvrez les pictogrammes de dangers européens. Attention, l’absence de pictogramme ne signifie pas pour autant l’absence de danger.

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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  EmptyLun 5 Sep - 10:09

c'est très intéressant tout ça
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MessageSujet: Re: Accidents domestiques    Accidents domestiques  Empty

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